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Up Event #4 « Comment révolutionner l'Afrique par la Blockchain ? »
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La technologie Blockchain peut participer au développement de l’Afrique. Gouvernance, cadastre, création d’une devise stable, médicaments contrefaits, traçage des aides, recettes fiscales, protection de la propriété intellectuelle, échange d’électricité en peer to peer, cette technologie est en passe de transformer en substance l’économie Africaine.
La Blockchain permet ainsi d’apporter la confiance qui fait aujourd’hui encore parfois défaut dans certaines zones du continent.
Ces exemples concrets permettront d’enrichir les débats lors de ces deux tables rondes:
- Un processus électoral infalsifiable : La révolution qui sera apportée dans ce cas serait d’adosser le système du vote traditionnel à la Blockchain. L’objectif ici, est de rendre le scrutin totalement indépendant, libre et transparent. Ceci est possible puisque la Blockchain est un système décentralisé, c’est-à-dire qu’il n’est géré par aucun organisme, et dans ce cas par aucune commission électorale.
- Création d’une devise stable : En raison de leur dépendance sur les marchés internationaux des produits de base, les devises africaines peuvent manquer de stabilité. La solution : une cryptomonnaie stable calqué sur un panier de devise, en permettant de réutiliser une partie de la contrevaleur en investissant dans l’éducation par exemple.
- Recettes fiscales tracées : En juillet 2018, le service douanier nigérian a mis en place, via la Blockchain, un système numérique. Résultat : les recettes fiscales ont augmenté de 50%.
- Bancarisation : permettre aux citoyens du monde entier d'envoyer et recevoir de l'argent, de payer leurs achats de produits et services dans le réseau de commerçants partenaires sans frais.
- Assurer la transparence dans la chaîne de distribution en permettant d'améliorer la transparence des chaînes logistiques, notamment en termes de gestion en temps réel des approvisionnements).
- Protéger la propriété intellectuelle des créations (ex : les tissus) grâce à la Blockchain, afin d’éviter les contrefaçons.
- Échange d'électricité en peer to peer : La Blockchain peut favoriser l'autoconsommation particulière et collective via le partage rémunéré d'énergie entre habitants d'un même quartier ou d'un même village.
- Sécuriser le foncier : Permettre aux institutions et aux personnes privées qui le souhaitent de permettre l'arpentage de leurs territoires et d'enregistrer leurs actes fonciers sur une Blockchain.
- Apporter une assistance aux producteurs locaux dans le processus d'homologation des médicaments (environ 1 million de morts / an).
- Promotion immobilière : En juin 2018, le gouvernement kenyan a, pour sa part, annoncé qu’il utiliserait la Blockchain pour surveiller et sécuriser la construction et la distribution de 500 000 foyers pour les citoyens à faible revenu.
- En Afrique du Sud, la Banque de Réserve a choisi d’expérimenter, pour les virements bancaires, un système de comptabilité basé sur Ethereum. Le principe de la Blockchain Ethereum permet aux applications décentralisées (Dapps) d’avoir une base de données, sans serveur centralisé, lequel recense toutes les transactions et échanges de manière sécurisée.
- À Madagascar, Ambrosus, une plateforme Blockchain et Internet des objets, fournit une assurance de qualité à la chaîne d’approvisionnement mondiale du produit phare du pays : la vanille Bourbon. Pour la première fois dans l’histoire de la vanille, la supply chain est numérisée